Lorsque l’on pense à Tokyo il est difficile de s’enlever l’image de la ville tentaculaire aux gratte ciel omniprésents avec des néons et du bruit partout. On en vient même à la considérer bling bling et simplement tape à l’œil. Il existe pourtant de nombreux petits coins où le calme remplace ce tumulte incessant et Zoshigaya en fait partie. Ce genre de quartiers redonne du charme à la capitale et c’est tant mieux. Petit havre de paix à quelques centaines de mètres de la station d’Ikebukuro, je vous emmène voir pourquoi j’aime cet endroit, en espérant que vous l’apprécierez autant que moi.
Proche du très actif Ikebukuro et pourtant pas un bruit.
À la sortie est de la station d’Ikebukuro où nous sortons régulièrement c’est directement le volume à fond. En effet on arrive à deux pas de tous les grands magasins comme Bic camera ou autres, avec 5 minutes plus tard la Sunshine City et tout ce qui va avec. Cette fois-ci on part à droite pour voir ce qui cache par là-bas.
Il ne faudra pas plus de 200 mètres pour s’éloigner de la foule, attirée tout naturellement par les attraits de la Sunshine city ou par le gigantesque Donquijote juste en face de la station. On arrivera dans une rue dont j’ai oublié le nom, indice visuel : ce magasin de lunettes à la devanture assez cool s’y trouve.

Zoshigaya : des temples, des sanctuaires et des chats.
C’est ce qui m’a beaucoup plu à Zoshigaya. On y trouve des temples, sanctuaires ainsi qu’un grand cimetière alors que l’on est en plein cœur d’Ikebukuro, pas vraiment réputé pour ça à la base. Le quartier est également rempli de chats, que l’on croise devant les portes des temples ou cachés entre deux Torii. (Japon : seul pays au monde où tu prends des photos de chats tu ne sais pas pourquoi). Les temples et sanctuaires les plus cools sont pour moi les 3 suivants. En même temps c’est les trois plus évidents donc bon…
Sanctuaire Ikō Inari.
C’est le premier que l’on croise en arrivant. Son couloir de Torii à l’entrée donne au fond sur un virage à 90°, cachant la suite du sanctuaire. Forcément cela donne envie de le traverser pour découvrir ce qui se cache après.
Comme son nom l’indique, le sanctuaire est dédié à la déesse Inari, c’est donc sans surprise que l’on retrouve pleins de statuettes de ses messagers les renards.
Bien sûr il y a aussi des chats, mais eux c’est juste les habitants nourris et logés sur place.

Un sanctuaire vraiment sympa, avec une végétation très présente. On s’y enfonce assez longuement finalement au point d’en oublier les grands bâtiments d’Ikebukuro, pourtant pas très loin.
Temple Hōmyō-ji.
Il a été fondé en 810 et celui-là je l’aime beaucoup. Il n’est pas très grand mais j’apprécie son côté un peu « abandonné » (alors qu’il ne l’est pas du tout). C’est toute cette végétation autour qui lui donne cet aspect et ça lui va plutôt bien.
Bien évidemment les chats y ont également élu domicile. Il faut dire qu’avec les kilos de croquettes disséminées aux quatre coins du temple, moi aussi si j’étais un chat je viendrais passer mes journées ici.
Les stars du lieu restent quand même les chouettes, et oui on est quand même à Ikebukuro il ne faut pas l’oublier. On retrouve des statues de ces fukuro à droite à gauche dans l’enceinte du temple.

Nous nous y sommes rendus pendant le pic des cerisiers et c’est clairement le spot que j’ai préféré à Tokyo pour les voir. Déjà parce qu’il n’y a pas grand monde, et parce que cela met en valeur la porte d’entrée du temple, déjà très jolie à la base. Je vous laisse les photos pour vous en rendre compte.
Sanctuaire Koshimojin-do.
Un petit peu plus excentré par rapport aux des deux autres, le sanctuaire Koshimojin-do est celui que j’aime le moins. Il ne manque pas de charme pour autant mais je ne sais pas, pas assez « caché » peut-être^^.
En tout cas on y trouve un joli bâtiment principal, une allée de Torii, une boutique de bonbons et surtout un magnifique abricotier taille XXL de 32 mètres de haut et 10 mètres d’amplitude. Je n’ai pas calculé c’est écrit sur le panneau juste devant :D. Désigné monument naturel, il porte chance aux femmes enceintes et aux enfants en bas-âge (pour résumer), tout comme les divinités du Koshimojin-do.

Se perdre dans Zoshigaya.
Il est très agréable de déambuler dans Zoshigaya. Les rues sont assez étroites et très sinueuses, tout ce que j’aime au Japon comme je le dis souvent : les petites ruelles. On peut également croiser le dernier tramway de Tokyo encore en fonctionnement. Ce qui n’enlève rien au charme du quartier, bien au contraire.
Conclusion de la visite de Zoshigaya.
Zoshigaya se visite en une petite demi-journée. Parfait à coupler avec un tour à Sunshine City par exemple. Ou si comme nous vous logez pas loin d’Ikebukuro pendant votre PVT, en attendant que l’adresse sur votre carte de résident soit inscrite à la mairie :D. Idéal pour s’évader quelques heures du bruit et de l’activité omniprésente d’Ikebukuro ou simplement pour visiter un endroit encore assez méconnu de Tokyo. Comme je le disais en début d’article, c’est exactement pour ce genre de petits endroits cachés que j’aime cette ville. Je recommande donc fortement d’y faire un tour.
Chouette balade 🙂
Merci 🙂 Ce coin est vraiment cool !
On vient d’arriver au Japon pour 3 semaines, (bon c’est notre 18 ème voyage ) mais on voit qu’il est impossible de tout connaître du Japon et même de Tokyo, alors qu’au début on a fait Tokyo dans tous les sens.
Mais on termine toujours nos séjours par 3-4 jours sur Tokyo donc fin août on va aller voir ce quartier que vous nous avez donné envie de voir.
Tokyo est beaucoup trop grande héhé. Ravi de vous avoir fait découvrir un nouvel endroit, profitez bien ! 😉
Merci pour le tuyau. Ajouté à ma liste des choses à faire lors d’un prochain voyage au Japon – une liste très très longue.
Pas de quoi ! La liste est souvent très très longue, c’est pour ça qu’on revient toujours.
Punaise, qu’est-ce que je ne donnerai pas pour aller au Japon tout de suite, lol. Malheureusement, je vais devoir attendre encore un bon moment avant de pouvoir réaliser ce rêve…
Et ce sera encore plus beau ! 🙂